Dice l’esponente della Casa delle Libertà nonchè sindaco di Milano, Frau Letizia Moratti, che l’operazione simpatia fatta dal Berlusca per far nascere la CAI costa 3-4 miliardi di debiti accollati al contribuente (cioè a te che leggi).
Aggiungiamoci poi sopra la differenza tra quello che avrebbe pagato Air France con l’accordo su cui lavorava Prodi (1 miliardo) e quello su cui si sta discutendo (250 milioni), e stiamo abbondantemente a 4 miliardi di Euro.
Insomma, 70 Euro a testa vi costa questa genialata. Se in famiglia siete in quattro, vi ha zanzato 280 Euro.
Se aggiungiamo che il patto con Air France e la contemporanea fusione con Air One portano ad un monopolio “di fatto” della linea Milano – Roma (la più redditizia d’Europa) il resto del conto lo pagheremo come viaggiatori. La media A/R del volo durante la settimana sui due vettori era di 200-400 con punte di 500 euro. Fatemi uno squillo se non diventerà 400-800 con punte di 1000.
A quanto pare i francesi sbeffeggiano il nostro Silvio, che maleducati!
noooo, lo ringraziano….:D
e mettiamoci anche queste prese per il culo nel conto dell’affarone …
PAR FRANÇOIS VIDAL
Merci Silvio
[ 13/01/09 ] 9 commentaires
Comment dit-on « enfin » en italien ? Après plus de deux ans d’un feuilleton à rebondissements jalonné de montages avortés, d’interventions politiques intempestives et de coups de théâtre de dernière minute, Air France-KLM est enfin parvenu à entrer au capital d’Alitalia. La ténacité de Jean-Cyrill Spinetta, son président, a payé. Et même s’il ne s’agit pas d’un mariage en bonne et due forme, la date est sans aucun doute à marquer d’une pierre blanche.
Car l’essentiel est là : avec cette prise de participation de 25 %, la compagnie franco-néerlandaise sécurise ses positions sur le cinquième marché aérien européen, et l’un des plus rentables. Elle y conforte un accès prioritaire à un vaste réservoir de plus de 24 millions de passagers, dont près de 11 millions de voyageurs internationaux. Et, avec Rome, obtient un nouveau point d’ancrage sur le continent complémentaire de ses plates-formes (« hubs ») d’Amsterdam et de Paris.
De quoi prendre une longueur d’avance sur ses rivaux dans le processus en cours de consolidation du ciel européen. Avec ce deal, Air France-KLM coupe l’herbe sous le pied de Lufthansa, qui se serait bien vu constituer une dorsale Berlin-Vienne-Milan. Dans la course à la suprématie, le groupe prend aussi de vitesse British Airways, qui peine à conclure son alliance avec l’espagnol Iberia. D’autant que, à partir de 2013, le franco-néerlandais pourra accroître sa participation dans Alitalia, et constituer ainsi un véritable ensemble paneuropéen intégré.
Pas si mal, pour une opération dont le prix, limité à 300 millions d’euros, reste somme toute raisonnable. Avec le recul, on peut même se demander si Silvio Berlusconi n’a pas rendu un service insigne à Air France-KLM en avril 2008, lorsqu’il a fait capoter le projet de rachat d’Alitalia pour 1,5 milliard d’euros au nom de l’« italianité ». Après tout, la compagnie avec laquelle s’est fiancé le franco-néerlandais hier a d’ores et déjà opéré une bonne partie de sa restructuration. Ce n’est plus le transporteur malade qui perdait 1 million d’euros par jour, mais un groupe délesté de ses dettes et renforcé après sa fusion avec son rival transalpin Air One.
Reste, certes, à gérer les relations avec les syndicats et les particularismes régionaux de la Botte. Mais en faisant de sa création il y a cinq ans un succès, le groupe franco-néerlandais a prouvé qu’il savait gérer ce genre d’impondérables.